dimanche 12 août 2012

Mésaventures à Sassandra avec Diakité

L'hôtel Best of Africa étant fermé, on continue notre route vers la prochaine ville Sassandra, histoire de trouver un endroit où dormir. Seul hôtel à peu près convenable proposé par notre guide le Petit Futé, Le Pollet, noté comme étant un trois étoiles; Même si nous n'avions pas réservé, il reste plusieurs chambres de disponibles. Ce n'est certainement pas le même standing 3 étoiles qu'en France, mais on a un lit, une salle de bain et une très belle vue sur la baie de sassandra et le village qui s'étend sur les collines environnantes et a tendance à s'agrandir un peu n'importe comment.
Au premier plan le restaurant de l'hôtel et notre voiture (nous aurions du l'enlever pour la photo quand même!). Au loin, la baie de Sassandra (avec l'embouchure du fleuve du même nom) et le Village.

Les constructions anarchiques du village

Tout juste arrivé à l'hôtel, nous retrouvons des connaissances d'Abidjan travaillant pour Caterpillar, qui curieusement avait profité comme nous du long weekend pour visiter. Ils sont en pleine discussion avec "le plus grand guide de la région", Diakité. Il connaît tout, il fait son travail correctement (selon lui), il n'est pas là pour discuter politique, simplement pour montrer aux touristes la beauté de la région et... les hippopotames sur le fleuve Sassandra. Rendes-vous pris donc pour le lendemain dimanche 8h, à l'hôtel, avec une première participation de 20000FCFA (30€) pour qu'il puisse payer l'essence. Soit, nos amis ne négocient pas trop et lui donnent l'argent...;

Le lendemain matin... 
8h, tout le monde attend Diakité devant la porte de l'hôtel, mais bon, on commence à connaître la musique, on sait qu'avec les Ivoiriens, 8h, c'est plutôt 8h30/9h. Après une demi-heure d'attente où "si si madame, je suis presque là", il nous demande finalement de le rejoindre à la grande mosquée. Il pouvait prévenir s'il voulait faire sa prière avant, on aurait dormi un peu plus! Arrivés sur place, pas de Diakité mais un petit gamin qui nous dit de le suivre, qu'il va nous conduire à Diakité. On gare la voiture, on passe un petit chemin derrière les maisons et on arrive au milieu des toilettes publiques, dans un endroit tout boueux où des cochons se battent en duel. L'odeur n'est pas franchement agréable et Diakité est en train de trafiquer le moteur. Ca s'annonce bien! Montés dans le bateau, le moteur démarre et pour plaisanter je demande : "bon où sont les rames?". Après 2minutes, odeur de brûlé, moteur à l'arrêt et qui ne démarre plus. On n'est pas très loin du rivage, mais sans rame, impossible de le rejoindre. Vive donc le portable dans ces cas là, une pirogue vient nous secourir, parce qu'avec le bout de tôle qui servait de rame au départ, on n'était quand même pas arrivé. Ca nous a refroidi et on a perdu la matinée à essayer de récupérer nos 20000F, mais ce guide de mauvaise foi n'a jamais voulu nous rembourser. Résultat = pas d'hippopotames, une matinée à se faire harceler et à harceler Diakité au téléphone pour avoir l'argent... Guide à déconseiller fortement! Et bien entendu personne ne connaît une autre personne avec un bateau dans le village (tu parles! )

Sur le bateau, Nicolas déjà sceptique...
 

1 commentaire:

  1. Nous avons regardé les hippopotames en 1998. Un Français, qui est à Sassandra depuis 30 ans, nous a pris avec le Sassandra. Nous avons ensuite dérivé sans moteur lorsqu'un hippopotame a attaqué le bateau. Il est soudainement apparu juste à côté de moi. Le Français expérimenté a essayé frénétiquement de démarrer le moteur pendant que j'attrapais la pagaie pour repousser l'hippopotame. Dieu merci, le moteur démarre à ce moment et nous avons pu échapper à l'hippopotame. Cordialement Martin d'Allemagne

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