lundi 31 octobre 2011

sur les routes d’Abidjan

On peut se demander : « mais pourquoi un sujet entier sur quelque chose de si banal ? »
« Que nenni », la route ici est tout sauf banale, je dirais même plus les routes d’Abidjan pourraient devenir le terrain d’entraînement  préféré des pilotes de rallye.
Petit décryptage d’un tour en voiture (pour aller faire les courses par exemple)
Tu montes dans ta voiture (il fait chaud… 30° et très humide), tu commences à transpirer car ta voiture est restée au soleil. « Je vais mettre la clim’ » me dis-je… VVVVVVVVVVVVZZZZZZZZZ « euh ca marche plus…. » la journée commence sur les chapeaux de roues (ahahah que d’humour)
Bon c’est parti,  fenêtre grande ouverte pour chercher de l’air et sécher un peu.
FRANZETTI, cette belle entreprise pour laquelle je travaille est quelque peu éloignée des routes principales, il me faut donc prendre une route parallèle (goudronnée quand même enfin presque…).
C’est alors que le sport commence.
Deux dangers principaux se présentent devant vous :
-          des trous, mais pas les petits que l’on rencontre en montagne ou dans les villages abandonnés, de vrais trous de 15 cm de haut dans lesquels tu peux voir toutes les phases de construction d’une chaussée (couche de forme… inexistante… couche de base et de liaison … euh qu’est ce que c’est ? et couche de roulement… dans les zones où elle existe encore). Donc le type de nid de poule version autruche.



-   Des taxis : ils sont rouges, verts, jaunes, bleus et … cabossés de partout. Tu sens de suite qu’ils n’en sont pas à leur premier accrochage ni à leur dernier.
-          On peut encore citer les camions surchargés, les bus sans fenêtres (France bye bye) etc..





Mais continuons notre route.
Le premier virage possède un premier trou (zone sensible les virages). Personne, tu passes en douceur.
Voilà le deuxième virage, la route est plus passante et des voitures sont là. Il faut gérer le trou, les taxis et les voitures. Première étape, petit appel de phare suivit d’un coup de klaxon, une voiture ralentit, tu t’engages. Deuxième étapes tu sors la main par la fenêtre pour t’excuser d’être passé de manière un peu abusive. Ta voiture n’a rien, tu continues la route. MERDE … le trou, je l’avais oublié, bon après tout une voiture a des amortisseurs fait pour ca.

Bon nous avons déjà fait 150 m pour sortir de FRANZETTI, la suite sera dans le prochain numéro !
Peut être que je vais faire un km !

Un petit WE pépère

Ben oui quand même il faut savoir se reposer de temps en temps.
Le travail c’est toute la semaine et même le samedi et parfois (souvent en fait) le dimanche aussi… Pas de tout repos cette vie de conducteur travaux.
Mais en contre partie un superbe chantier : 1 555 000 000 de Fcfa (z’avez qu’à faire la conversion vous-même d’abord). Trois sites, et un conduc’ pour tout gérer : bibi. Pas mal niveau responsabilité 2 jours après être engagé et arrivé en CI.
Donc un WE ca comprend une sieste le samedi (en même temps j’ai une sieste presque tous les jours) et le dimanche une balade en forêt, la forêt du Banco, située au nord d’Abidjan (dans la ville).

Cette forêt non officiellement rouverte au public, site protégé patrimoine de la Côte d’Ivoire !
Public = 2 : Sarah et moi. Petite balade qui permet de se ressourcer : plus de bruit de voitures, pas un pékin aux alentours, des papillons et des arbres (rien d’original finalement pour une forêt).
Enfin on s’est bien fatigué et quelques ampoules plus tard déjeuner dans un petit libanais sympathique. Au menu : hommos, taboulé, langue de bœuf.
Sieste du dimanche (c’est sacré) et posé tranquille jusqu’au soir.

Andrew

dimanche 23 octobre 2011

Côté boulot...

 

Fin de ma deuxième semaine de travail : j'ai déjà rencontré pas mal de gens, tous les chefs et la VIE que je remplace ici m'a transmis tous les éléments pour pouvoir bosser convenablement. Quelques bricoles à faire à droite et à gauche en plus du contrôle de chantier, je pense que je ne vais pas vraiment avoir le temps de m'ennuyer. Le problème c'est qu'il faudrait que tout soit fait avant décembre comme s'il n'y avait pas eu de crise en avril : "y'a pas de problème" comme ils disent souvent ici! Comme le chantier est un peu au ralenti en attendant l'arrivée du matériel européen, Roland me propose d'aller visiter un bateau qui est à quai le temps de décharger les conteneurs : le capitaine est polonais (il le connaissait) et nous a permis de visiter la salle des commandes et la salle des machines (en détail, jusqu'au moindre piston!) où il n'est pas toujours facile de s'entendre. L'équipage lui vient majoritairement d'Afrique du Sud. Visite intéressante donc. Ces deux photos sont prises depuis le poste de commande où tout est automatisé maintenant, même s'il y a encore un sextant qui traîne. Quand on a demandé au capitaine s'il savait s'en servir, sa réponse a été : "well, my job is to be sure that people on this boat can use it!". Hum, à voir...
D'ici peu, je m'intéresserais un peu plus au déchargement des conteneurs, le matos utilisé, le logiciel qui permet de savoir ce qu'on décharge, ce qu'on charge, combien vaut le conteneur... mais chaque chose en son temps!
Sarah

lundi 17 octobre 2011

Un dimanche à BASSAM

Ca y'est, la pluie semble se calmer, direction Grand Bassam à l'est d'Abidjan. Au programme, petit resto côté lagune puis farniente sur des transats côté mer. Comme à Abidjan, Bassam, ancienne cité colonniale, se découpe entre mer et lagune. La baignade est assez dangereuse ici, ce sera pour une autre fois pour nous même si ça n'a pas empêché beaucoup d'ivoiriens de se mettre à l'eau.




Le repos sur transat est souvent interrompu par les marchands ambulants qui proposent toutes sortes de choses : bijoux, sabre pour décorer, cacahuètes... Mais c'était tout de même bien agréable!