dimanche 20 novembre 2011

ile boulay

Comme on est un peu pas doué il n'y aura malheureusement pas de photos pour cette fois. Mais bon quand même un petit mot sur cette journée plutôt sympathique. Après un réveil agité par le téléphone d'Andrew pour ces problèmes de camions sur son travail à 7h20 (normal c'est dimanche!!!), le fameux directeur de l'entreprise qui fournit ses camions nous propose une petite escapade sur l'île boulay, en face du Port d'Abidjan, sur la lagune. Il possède son propre bateau et un "cabanon", entendez par là résidence secondaire avec 6 chambres chacune ayant sa propre salle de bain, groupe électrogène pour l'élec, grande cuisine et un immense terrain! Nous nous rendons avec ces trois enfants et un couple d'amis à lui qui a trois enfants également, ça fait du monde. Des belges en plus, nous ne sommes pas dépaysés!
L'aller en bateau est interrompu pour dépannage d'un autre bateau qui était coincé dans une ancienne épave (il y a un peu de tout et n'importe quoi qui traîne dans la lagune). Une heure environ pour le décoincer avec l'aide de ghanéen.
Arrivée sur l'île, petit apéro avec de la bonne charcuterie (son ami est boucher au super hayat, le supermarché d'ici)! Puis baignade dans la lagune pour aller sur l'île d'en face : à cet endroit elle est un peu plus propre mais il faut faire attention à ne pas poser les pieds car il y a des huîtres qui coupent (Andrew en a fait l'expérience et s'est bien coupé sous le pied).
Repas avec grillade de viandes et de crustacés. Et enfin petit tour en quad sur l'île avec tous les enfants.
Un dimanche plutôt sympa donc qui fait un peu oublier la semaine fatigante avec les problèmes de boulot et de voitures.
Sarah

mardi 15 novembre 2011

Les jours férié du mois de novembre

Le concept des jours fériés et des dimanches en Côte d'Ivoire, enfin surtout le concept de l'entreprise Franzetti : une journée comme les autres où pratiquement tout le monde travaille de 7h30 du matin à plus de 18h le soir ! Bref, trois jours fériés ce mois de novembre (le 1 comme en France, le 7 pour la Tabaski et le 15 pour la journée de la paix) et je n'en ai même pas profité! Ils aimeraient bien pourtant l'entreprise que je me repose pour pouvoir couler tranquille et faire ce qu'ils veulent, mais non je les surveille! Non décidément la définition du travail ici n'est pas la même qu'en France où beaucoup auraient pris leur lundi pour faire un long weekend!

ASSINIE

Assinie vous connaissez? Non ? Les Bronzés vous avez déjà regardé pourtant non? Alors vous avez déjà vu à quoi ressemblait Assinie puisque c'est là que le film a été tourné. Situé à une heure et demie de route d'Abidjan, vers l'est, tout le monde m'en parle depuis que je suis arrivée ici. Il fallait donc aller voir et à défaut d'avoir un cabanon là-bas pour y dormir, nous nous y rendons pour la journée. (Il faudra qu'on réussisse à se faire inviter par le patron d'Andrew la prochaine fois...).


Une fois passé Bassam, la route se fait plus tranquille, moins de monde et de taxis, mais toujours quelques trous auxquels il faut faire attention, à pleine vitesse ça peut faire mal (à la voiture surtout...). Le paysage est un peu plus vallonné avec des forêts de palmier et des champs d’ananas. Ca fait du bien de voir un peu de nature, plutôt que les rues sales de Koumassi Zone Industrielle. Forcément comme les panneaux n’existent pas dans ce pays (ou qu’ils sont utilisés pour faire un barbecue ou tout autre gadget), nous « oublions » de tourner à droite pour prendre la route d’Assinie, mais c’est vite réparé en demandant aux gens qui passent si c’est la bonne route.

En arrivant sur place, deux directions possibles : Assinie Terminal ou Assinie Mafia. Le premier en bord de mer et le deuxième en bord de lagune. Nous tentons notre chance vers le bord de mer, on voulait éviter les grands clubs du bord de lagune où Andrew avait déjà été et trouver quelque chose de plus typique. Le club med existait à l’époque et Assinie était un endroit plutôt renommé à l’international dans les années 70, mais avec les évènements et la mer qui gagne du terrain sur les habitations, je pense qu’il n’est plus d’actualité pour le moment.

Je disais donc : bord de mer. Ah pour y arriver, il faut passer une barrière et ensuite affronter une piste en latérite (terre rouge) en plus ou moins bon état. Pas de problème, ma 307 est un vrai 4x4 ! Remarque cette piste n’est pas forcément pire que certaines routes du centre ville d’Abidjan.

On s’arrête dans un endroit mais le restaurant est fermé : la cuisine a été endommagé par la montée des eaux, ça devient un problème ici. Juste un peu plus loin, un petit maquis nous propose des plats locaux (alloco, attieké, poulet et carpe braisés) et on passe l’après midi juste au bord de la mer, à l’ombre des feuilles de palme, la table dans le sable. Baignade (algueuse) le temps que le repas soit prêt, la mer est bien chaude ici pas de problème pour s’y mettre ! J'ai le malheur de gouter le fanta d'Afrique, du colorant chimique, je ne le recommande pas !

vendredi 11 novembre 2011

La suite...

Alors comme on disait dans le précédent article, ici la conduite ce n'est pas triste!!! Moi ce qui m'ennuie le plus c'est les bouchons auxquels j'ai droit midi et soir. En clair, le matin sans bouchon je mets 25 minutes pour aller au boulot, le soir ça oscille entre une heure et une heure et demie pour rentrer, selon le passage du président, la bonne volonté des flics, les gens qui tournent à gauche et se mettent à droite... Bref, il faut de la patience!!
Et puis il y a des fois où on ne comprend même pas pourquoi c'est bouché mais c'est bouché : il suffit d'un taxi en panne au milieu de la route (ah non on ne va pas essayer de déplacer la voiture sur le côté, ne parlons pas des feux de détresse, les clignotants ne marchent généralement pas ou alors ils sont en option...), d'un trou qui fait ralentir tout le monde.
Ici c'est passage en force pour tout. Exemple : sortir du port, je veux tourner à gauche : à ma droite ça a l'air de rouler à peu près, à ma gauche tout est bloqué et ça avance mètre par mètre toutes les cinq minutes. Mais plutôt que de laisser la place pour laisser le carrefour libre, les abidjanais s'avancent au plus près de la voiture devant eux. Résultat, beh quand tu veux tourner, tu es coincé et tu finis par passer à coup de klaxon, grand sourire, bras sortis par la fenêtre... Passage en force, comme on disait, sinon tu ne passes jamais!
Ah ce que j'adore aussi c'est leur utilisation des phares : peu importe que tu sois en face, allons y en feux de route, c'est pas grave si tu éblouis tout le monde!!!
Mais vous pouvez toujours venir tester par vous mêmes, ou bien prendre un chauffeur ou un taxi! Quand aux parisiens qui se plaignent du monde dans les RER et métro, venez admirer les bus ivoiriens (très très anciens bus de la RATP, avec gros nuage noir de fumée derrière eux!!!) : à côté, il y a pleins de place dans le RER B aux heures de pointes!!!
Sarah