Enfin un article sur ce
blog, ça faisait longtemps ! Nous profitons de Noël pour faire la
découverte de la région Côtière du Ghana, qui ma foi vaut le détour ! Donc
pour ceux qui ne savent vraiment plus où aller en vacances, ou qui veulent un
dépaysement complet, je vous le recommande. Culturellement, le Ghana « profite »
des restes du commerce triangulaire et de nombreux forts servant autrefois à la
traite des esclaves sont entretenus et se visitent. Côté farniente des jolies
plages, des baies abritées pour nager, des complexes hôteliers pas si mal, du
soleil, du sable fin, l’eau à 28°, la mer bleue (avec quelques plastiques, on
reste en Afrique), bref… que demander de plus!
Première étape, la frontière
Noé côté Ivoirien, Elubo
côté Ghanéen ; Vive l’espace Shengen, une heure de perdue pour sortir de
la Côte d’Ivoire et rentrer au Ghana. Un petit problème avec la voiture, une
escroquerie au milieu, mais après des palabres en français puis en anglais
Ghanéen (précision très importante), nous réussissons toutefois à passer. Côté
Ivoirien il y avait quelques trous, mais ça pouvait encore aller, côté Ghanéen,
il y a de méchant trous mais un marché chinois est en cours pour reprendre
100km de route, donc ça devrait aller mieux dans deux ans. Et curieusement, c'est l'entreprise avec laquelle j'avais travaillé pour Bolloré au Libéria et qui faisait la
route de Buchanan.
Busua Beach Resort
Nous posons nos valises
pour ces trois premières nuits à Busua, petit village le long de la côte. La
mer est très calme et très chaude ce qui rend les baignades très agréables car
pas dangereuses. L’hôtel, haut standing, est correct, même si on apprécierait
un petit déjeuner sur la plage plutôt que dans une salle fermée, et une
nourriture moins chère surtout quand on compare avec les prix pratiqués 50m
plus loin. Le bungalow avec terrasse en bord de mer est quand même sympa.
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Moment lecture devant les cabanons de l'hôtel |
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La plage de Busua et son hamac de repos |
Le premier jour, une
piste en latérite nous mène au village voisin de Dixcove et au fort Metal
Cross. 75 esclaves pouvaient être entassés dans trois minuscules salles (50hommes
et 25 femmes) en attendant l’arrivée des navires ou un possible transfert au
fort de Cape Coast, plus grand. Le nom de Metal Cross vient du fait que les
esclaves étaient marqués et numérotés par ce moyen. Un anglais entretien
régulièrement ce fort et est en train de construire uns résidence dessous où il
sera possible de dormir d’ici un à deux ans.
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Fort Metal Cross
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Le deuxième jour on part
de l’autre côté de la plage à la recherche du deuxième fort indiqué sur la
carte. Après avoir longé la plage, traversé les rochers et s’être fait pincés
par plusieurs crabes, montés un tout petit chemin qui ne vient de nulle part et
qui mène on ne sait où, nous trouvons finalement le fort en question, qui a
beaucoup moins fière allure que celui de la veille. Nous mangeons les
traditionnelles langoustes (le menu de la semaine, midi et soir) dans un petit
endroit en bord de mer (après avoir traversé un pont plus que spécial) avant de
reprendre notre chemin tortueux pour retourner à l’hôtel. La visite du fort sera
pour une prochaine fois, il fait trop chaud et il faut encore monter ! Et puis un court de surf aussi nous attend! Ma foi, ce n'est pas facile de tenir debout sur cette plage, mais heureusement les vagues n'étaient pas très fortes, ce qui était très bien pour les deux débutants que nous sommes.
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Euh ça tient ce pont? |
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Les langoustes cuites... |
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Et crues... |
Cape Coast et Abandze Beach
Départ ensuite pour Cape
Coast. Après avoir fait perdre au moins 3h à mon driver (Andrew) pour essayer
de trouver un distributeur qui accepte les visas dans Takoradi (ville assez
importante, notamment à cause des récentes découvertes de pétrole au Ghana),
nous continuons le chemin et nous rendons un peu plus à l’intérieur du pays
pour la visite du National Kankun Park. Finalement, tu ne visites pas grand-chose
du parc, nous n’avons vu aucun des animaux qu’ils prétendent avoir dans leur parc,
mais l’idée des ponts de singe à 40m au dessus des arbres est intéressante. Et
puis, voir encore une forêt préservée avec des grands arbres plutôt que les
hévéas et des palmiers à huile qui poussent comme des petits pains puisqu’ils
rapportent, ça fait plaisir. Et ça n’a l’air de rien, mais les ponts de singes,
ce n’était pas le plus rassurant.
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Andrew sur son pont de singe, tranquille... |
Arrivés dans la soirée à
Abandze Beach, l’endroit est sympathique, avec vue sur un fort à proximité et
un petit lagon, mais la mer beaucoup moins chouette pour se baigner et l’hôtel
manquait un tout petit peu de propreté, au moins sur la literie. Quand aux
langoustes, ce sont les plus petites qu’ils pouvaient trouver !
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Abandze Beach et le fort Amsterdam |
Le lendemain nous
visitons le fort de Cape Coast, visite complète d’une heure en plein soleil,
qui ne m’a pas forcément réussi puisque j’ai eu de la fièvre à partir de
là et pour les deux jours suivants. Mais
le guide en connaissait un rayon sur les dates (enfin, on n’a pas été vérifié
qu’elles étaient toutes véridiques non plus). Plus grand que le premier fort,
il pouvait lui accueillir jusqu’à 1000 esclaves. Tout était pensé pour éviter
la rébellion des esclaves avec des tunnels donnant accès direct dans les cales
des navires, des portes de non retour, la nourriture lancé par des lucarnes
supérieures…
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Fort de Cape Coast |
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Village de Cape Coast |
Retour vers Axim
Etant donné la longueur
de la route, Andrew demande à écourter le séjour à Cape Coast d’une nuit pour
se rapprocher de la frontière ivoirienne et trouver quelque chose autour d’Axim ;
Trois hôtels, deux complets et nous trouvons une chambre au Lou Moon Lodge, pas
donnée certes, mais l’endroit vaut vraiment le détour ! Un petit coin de
paradis, perdu au milieu de nulle part, tout est fait pour la détente et le
repos. Les pavillons sont bien pensés avec ventilation naturelle (clim aussi
possible pour la nuit), moustiquaires à toutes les fenêtres et sur les lits, et
de grandes baies vitrées pour une vue sur la mer de partout. Ils ne détonnent
pas trop au milieu du paysage. Une baie protégée des vagues forme une vraie
piscine naturelle. Le couple de belge qui tient cet hôtel a réussi le pari de
faire un endroit chic et plein de charme au milieu de nulle part en Afrique. Bref,
une bonne idée que ce dernier arrêt, on serait bien restés une nuit de plus !
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Hôtel Lou Moon Lodge |
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Lou Moon Lodge piscine naturelle |
Et c’est déjà la fin du
séjour et le retour à Abidjan, demain boulot, enfin si la fièvre s’arrête et
que je n’ai pas fait un palu !
Salut, votre histoire m'intéresse particulièrement. Je me nomme GLOBLEHI PHILEMON, je suis ivoirien et j'aimerais faire un voyage au Ghana afin d'apprendre l'anglais d'une part et faire du tourisme d'autre part dans le mois de décembre. Je solliciterais votre aide pour cela.Merci de bien vouloir me faire un retour. mes coordonnées (225 79081050) philemongloblehi@gmail.com
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