Nous décidons de passer le weekend de Pâques (communément appelé Paquinou ici) à Yamoussoukro afin de voir un peu à quoi ressemble la capitale politique, et ce que peut donner la messe de Pâques dans la fameuse Basilique Notre-Dame de la Paix. Et puis pour une fois, il semble que l'entreprise Franzetti ne veuille pas trop travailler en ce lundi férié. (pas trop...)
Environ 3 heures de route depuis Abidjan pour arriver à Yamoussoukro, avec 1h d'autoroute (attention toutefois aux policiers qui arrêtent toutes les voitures au milieu de la route pour "excès de vitesse" ou plutôt racket), puis une deux voies très dangereuse, avec des camions surchargés, des gens qui doublent n'importe où (visibilité très faible), de nombreux trous... Malheureusement, le prolongement de l'autoroute est prévu depuis de nombreuses années mais les fonds financiers font toujours défauts.
Bien évidemment, nous avons logé à L'Hôtel Président, construit dans les années 70-80. Le cadre est agréable, avec une piscine ludique, un grand parc ombragé. Les chambres confortables et spacieuses bien qu'un peu kitch. Enfin, il faut aimer le style année 70.
Samedi soir, on va à la rencontre des Caïmans du lac du Palais Présidentiel. Le Palais quand à lui n'est visible depuis nulle part, tellement les clôtures sont hautes et le parc est grand.
Dimanche matin, messe de Pâques dans la Basilique Notre Dame de la Paix : cet édifice, visible depuis presque tout Yamoussoukro, construit entre 1986 et 1989 se veut la réplique africaine de la basilique Saint-Pierre de Rome qu'elle dépasse en hauteur. L'intérieur a une capacité de presque 20 000 personnes, mais on se demande vraiment si un si grand bâtiment est justifié !
Visite également de la fondation Felix Houphouët Boigny, qui se veut être un bâtiment pour promouvoir la paix en Afrique de l'Ouest. Financé par le gouvernement Ivoirien dans les années 80, cet immense édifice comprend une salle de 2000 places avec sièges climatisés, une autre salle de conférence de 600 places, plusieurs bureaux, des salles de réunions, des salons VIP... le tout avec du sol en marbre, des portes en bois massif... Le guide a beau nous prétendre que c'est utilisé souvent, on se pose quand même des questions.
Mais finalement, c'est à l'image de Yamoussoukro, ville paradoxe, où des grandes avenues désertes, des grands édifices à moitié utilisés se mélangent à des marchés et des bidonvilles typiquement africains. Capitale inachevée donc, mais n'y a t'il pas d'autres priorités en Côte d'Ivoire que de reconstruire, Sénat, Parlement... à Yamoussoukro?
Environ 3 heures de route depuis Abidjan pour arriver à Yamoussoukro, avec 1h d'autoroute (attention toutefois aux policiers qui arrêtent toutes les voitures au milieu de la route pour "excès de vitesse" ou plutôt racket), puis une deux voies très dangereuse, avec des camions surchargés, des gens qui doublent n'importe où (visibilité très faible), de nombreux trous... Malheureusement, le prolongement de l'autoroute est prévu depuis de nombreuses années mais les fonds financiers font toujours défauts.
Bien évidemment, nous avons logé à L'Hôtel Président, construit dans les années 70-80. Le cadre est agréable, avec une piscine ludique, un grand parc ombragé. Les chambres confortables et spacieuses bien qu'un peu kitch. Enfin, il faut aimer le style année 70.
Samedi soir, on va à la rencontre des Caïmans du lac du Palais Présidentiel. Le Palais quand à lui n'est visible depuis nulle part, tellement les clôtures sont hautes et le parc est grand.
Dimanche matin, messe de Pâques dans la Basilique Notre Dame de la Paix : cet édifice, visible depuis presque tout Yamoussoukro, construit entre 1986 et 1989 se veut la réplique africaine de la basilique Saint-Pierre de Rome qu'elle dépasse en hauteur. L'intérieur a une capacité de presque 20 000 personnes, mais on se demande vraiment si un si grand bâtiment est justifié !
Visite également de la fondation Felix Houphouët Boigny, qui se veut être un bâtiment pour promouvoir la paix en Afrique de l'Ouest. Financé par le gouvernement Ivoirien dans les années 80, cet immense édifice comprend une salle de 2000 places avec sièges climatisés, une autre salle de conférence de 600 places, plusieurs bureaux, des salles de réunions, des salons VIP... le tout avec du sol en marbre, des portes en bois massif... Le guide a beau nous prétendre que c'est utilisé souvent, on se pose quand même des questions.
Mais finalement, c'est à l'image de Yamoussoukro, ville paradoxe, où des grandes avenues désertes, des grands édifices à moitié utilisés se mélangent à des marchés et des bidonvilles typiquement africains. Capitale inachevée donc, mais n'y a t'il pas d'autres priorités en Côte d'Ivoire que de reconstruire, Sénat, Parlement... à Yamoussoukro?